LOUP DE MON COEUR

LOUP DE MON COEUR

0n veut l’éradiquer et on assume en Ardèche 16 05 2024

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Alors que dix attaques de troupeau ont eu lieu depuis le début de l’année, le département lance un plan de communication avec l’objectif d’éradiquer la présence de l’animal sur le territoire. Une démarche qui fait bondir les défenseurs de l’environnement.

 

« Le loup, c’est sans nous ! » En lançant une campagne de communication anti-loup, le département de l’Ardèche a décidé de frapper fort. Sur l’affiche qui vient d’être dévoilée, la collectivité précise ses intentions : traquer le loup afin de préserver et protéger les agriculteurs.

 

 

Pour ce faire le département et ses partenaires, la fédération des chasseurs et la chambre d’agriculture, ont décidé d’organiser une veille afin de pouvoir intervenir au plus vite, dès le signalement d’une attaque de loup. Ce qui a motivé la démarche d’Olivier Amrane, président (LR) du département de l’Ardèche, c’est une photo d’un loup aperçu le mois dernier traversant le pont de La Voulte-sur-Rhône.

 

Cette prise de position franche et sans langue de bois est plutôt rare dans le milieu politique car les élus ont souvent tendance à ne vouloir frustrer personne et pratiquent souvent le « en même temps », affirmant soutenir les agriculteurs mais aussi soutenir les écologistes au sujet du loup.

En Ardèche, le discours est bien différent. Les élus ont décidé de stopper l’avancée du loup et comptent bien utiliser l’arsenal que l’État a mis à disposition des agriculteurs pour engager la lutte contre le loup comme l’explique Olivier Amrane, Président du Conseil Départemental de l’Ardèche au micro de France Bleu Drôme Ardèche 

 

A l’heure ou bon nombre d’urbains voient le monde animal comme une sorte de monde des bisounours, se positionner contre le retour du loup est une action courageuse pour les élus qui s’attirent déjà les foudres des animalistes.

France Nature Environnement s’est exprimée sur le sujet et forcément, l’association dénonce une communication purement politicienne.

 

Comme le rappelle Olivier Amrane lors de son interview, si nos anciens ont décidé d’éradiquer le loup, c’est qu’ils avaient de bonnes raisons…

Pour mener à bien cette nouvelle politique hostile à l’égard du loup, une cellule de veille sur le terrain a été mise en place afin que les éleveurs qui ne sont pas possesseur du permis de chasser puissent faire intervenir l’un des 200 chasseurs qui ont intégré le projet.

 

Il s’agira dans un premier temps de surveiller les territoires à l’aide de pièges photographiques qui seront financés conjointement par le département, la Chambre d’Agriculture et les chasseurs.

 

Si une intervention plus « musclée » est finalement nécessaire, les éleveurs pourront compter sur les chasseurs Ardéchois pour mener à bien des tirs de défense.

 

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18/05/2024
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