LOUP DE MON COEUR

LOUP DE MON COEUR

Deux loups tués par des chasseurs septembre 2013

Au moins deux loups abattus en deux jours par des chasseurs : merci Monsieur le Ministre de l’Environnement !

Suite à l’autorisation ministérielle autorisant le tir de loups par les chasseurs au cours de battues non encadrées par l’Etat, deux loups ont été abattus : une louve le 21/9 à Saint-Etienne-de-Tinée et un loup le 22/9 à Beuil (Alpes-Maritimes).

Pour la deuxième en moins de 24 heures, un loup a été abattu dimanche matin par un chasseur sur la commune de Beuil, aux portes du parc national du Mercantour, dans lesAlpes-Maritimes, lors d'une battue au sanglier. "Il s'agit cette fois d'un loup mâle", a précisé à l'AFP la sous-préfète de Nice-montagne, Sylvie Cendre. La veille, une femelle d'environ trois ans avait été abattue par un chasseur à Saint-Etienne-de-Tinée, plus au nord du département. Il s'agit des deux premiers "prélèvements" depuis l'arrêté préfectoral du 20 septembre autorisant les sociétés de chasse à tirer l'animal dans ce département. La préfecture des Alpes-Maritimes souhaitait ainsi répondre à "la détresse exprimée par des éleveurs des Alpes du Sud" récemment. Les tirs de prélèvement étaient jusque là effectués sous la responsabilité de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et avec la présence d'au moins un de ses agents auprès des lieutenants de louveterie, des éleveurs et de quelques chasseurs identifiés participant à la traque.

La conséquence d'un arrêté préfectoral

L'arrêté préfectoral du 20 septembre ouvre cette possibilité aux société de chasse, ce qui accroît le nombre de chasseurs pouvant participer à ces battues. Avant les deux loups abattus samedi et dimanche par des chasseurs, deux autres loups ont été tués depuis le début de l'année 2013. Ces deux animaux avaient été abattus par des lieutenants de louveterie, profession millénaire qui assiste bénévolement les fonctionnaires de l'ONCFS. 
 
Des bergers du Sud-Est avaient réclamé début septembre, dans une lettre ouverte à François Hollande, que soient rapidement abattus les 24 loups autorisés pour la période 2013-2014 par le "plan loup", après une attaque contre des chiens gardiens de troupeau dans les Alpes-Maritimes. Au niveau national, le "plan loup" 2013-2017, entré en vigueur au printemps, prévoit en effet que 24 loups peuvent être tués durant la première année au sein d'une population estimée par les autorités à 250 animaux. Revenu naturellement au début des années 1990 dans les Alpes, le loup - espèce protégée - est en croissance constante en France, d'où une multiplication des attaques sur les troupeaux (5.848 bêtes tuées en 2012, contre 4.920 en 2011 et 2.680 en 2008), notamment dans les Alpes-Maritimes.

 Agents de l’Etat et chasseurs pistent les bêtes sauvages dans le Mercantour.

 

Honte aux chasseurs qui tuent les loups c'est une espèce protégée, tout ça parce qu'ils mangent les moutons dans les alpages, nous ont mangent bien des vaches, des porcs ect..

on est pas mieux, il faut bien que les loups se nourricent, au lieu des les tués déplacer les ailleurs ou ils feront pas de dégats ou les mettrent dans des parcs ou zoo...

Yolande

 

 



24/09/2013
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