nocturne a précipité six loups dans la nature.
« Ce système fonctionne parfaitement. Quatre loups sont déjà de retour et il a suffi de
les pousser derrière les grillages sans déployer tout un attirail pour les capturer. Le quatrième
est revenu hier au petit jour. Nous espérons que les deux qui sont encore en liberté
reviendront d'ici à dimanche », lance Joseph Matera, directeur de Sainte-Lucie qui était encore
à l'affût, tard vendredi soir.
Un arrêté municipal pris par le maire de Saint-Léger-sur-Peyre interdit l'accès aux alentours
du parc scientifique, préservant ainsi un espace de tranquillité. Tôt vendredi matin, les
caméras à déclenchement automatique ont enregistré le passage de deux loups dont un
seul est revenu, alléché par l'odeur de la viande disposée près de l'enclos.
Cette manière douce de récupérer les animaux n'est pas du goût des éleveurs ovins du
secteur, qui redoutent le pire. « Les derniers fugitifs peuvent rejoindre les loups sauvages
qui attaquent nos troupeaux », affirme Julien Tuffery, président des Jeunes Agriculteurs.
« Cette situation n'est pas à prendre à la légère. Si ces animaux venaient à rester en
liberté, les conséquences pour l'agriculture lozérienne seraient une nouvelle fois
catastrophiques », poursuit-il, dénonçant flou et absence de transparence qui entourent
les opérations de récupération des loups en fuite.
Alain Pouget, le responsable de la Coordination rurale, va encore plus loin. « Au terme
des trois prochaines nuits, s'il reste encore des loups en liberté, ils devront être abattus.
Il faut appliquer le plan que nous a présenté le préfet lui-même » explique-t-il, en réclamant
que soit enfin réalisé le comptage des loups réellement présents dans l'enclos scientifique.
Si les éleveurs sont en colère, c'est que le bilan de l'année 2015 est lourd : 300 brebis attaquées,
mortes ou grièvement blessées.
Un loup qui faisait partie des échappés du Parc du Gévaudan est rentré ce mardi 15 mars matin.
Il n'en reste donc plus qu'un dans la nature.
On les savait à proximité, un des deux loups qui couraient toujours dans la nature dans le Parc
du Gévaudan en Lozère est rentré ce mardi matin. Ils n'étaient plus que deux depuis vendredi.
Au total ce sont six prédateurs qui avaient réussi à s'enfuir dans la nuit de lundi à mardi il y
a une semaine lorsqu'un portillon a été fracturé.
Depuis leur échappée une équipe d'une dizaine de personnes est mobilisée jour et nuit, dont le
personnel de la Selo, la société mixte du gère le parc. Son directeur explique que l'équipe commence
à être un peu fatiguée car il faut veiller en permanence.
Le loup n'est pas dangereux pour l'homme mais il fallait impérativement que les prédateurs
rentrent. Il n'en reste donc ce mardi matin plus qu'un à récupérer.
Si le loup se rapproche trop près des habitations, le préfet a pris un arrêté qui autorise sa
capture par anesthésie ou à l'abattre en cas d'urgence absolue.
Plus qu'un seul loup dans la nature, on attend les nouvelles sur facebook du parc du Gevaudan....
SUITE ON EST LE 24 MARS 2016
La nouvelle est donc plus que surprenante !
À la suite de l'acte de vandalisme dans la nuit du 7 au 8 mars dans le parc scientifique de Sainte-Lucie,
une quarantaine de personnes a affectué le comptage des loups de Mongolie en ce 23 mars. Finalement,
au lieu d'en trouver 32 - chiffre qui avait été donné au départ - les équipes composées notamment de
gendarmes et des agents de l'office national de chasse et de la faune sauvage en ont dénombrés... 40 !
«Le système de marquage n'est pas suffisant », regrette la direction de la Selo, en charge du parc animalier.
Pour rappel, dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 mars, un acte de vandalisme a permis à des loups de
Mongolie de prendre la poudre d'escampette. Les recherches se sont basées sur un témoignage, selon
lequel six loups s'étaient enfuis, sur 32 prédateurs au total. Depuis, cinq loups sont rentrés dans leurs
pénates.
Dans un communiqué daté du 8 mars, les Jeunes Agriculteurs de Lozère demandaient déjà "aux autorités
compétentes que dans les plus brefs délais soit connu le nombre exact de loups en fuite et que ces
derniers soient neutralisés au plus vite morts ou vifs". Cette requête avait été la même de la part de
la Coordination rurale.
Apres le comptage ils trouvent 40 loups au lieu de 32..
Pour moi c'est les gens du village qui on fait le coup..