Les hydrides loup chien pourront être abattus
Une délégation a été reçue à l’Elysée mercredi pour défendre les éleveurs
de brebis face au problème du loup. La délégation des Territoires,
constituée d’éleveurs et d’élus, dont Mélanie Brunet la coprésidente
de Cercle 12, et accompagnée de leur avocat ont rencontré Audrey
Bourolleau, conseillèreagriculture et Stéphane Bouillon, préfet de la
région Auvergne-Rhône-Alpes, coordinateur du plan loup.
Durant cet entretien qui aura duré près d’1h30,
« le préfet a reconnu qu’il fallait éliminer les hybrides ».
Pâs de protection de Berne pour les croisements loup-chien
« Lors d’une journée de formation en Aveyron, l’ONCSF avait reconnu
que l’hybride était présent sur le territoire de l’Aubrac », souligne Mélanie
Brunet. L’Aveyron et la Lozère ont également été reconnus comme zone
non-protégeable selon l’INRA.
75% de la population des loups sont hydrides.
« Nous sommes satisfaits mais on ne pas laisser nos collègues des départements
voisins sur le côté. La prédation doit baisser. On ne s’en tiendra pas à ça.
On veut du concret », prévient Mélanie Brunet.
Fin novembre 2017, un collectif informel d’éleveurs et d’élus avait présenté
à la chambre d’agriculture de Grenoble, une « étude scientifique » selon
laquelle une partie des attaques d’animaux attribuées à des loups serait en
fait à mettre au compte d’hybrides du chien et du loup qui ne seraient pas
protégés par la convention de Berne et pourraient donc être abattus.
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