Création d'une fondation pour cohabiter 15 10 2016
Création d'une fondation pour faire cohabiter loups et bergers !
Loup et pastoralisme.. faire cohabiter le plus harmonieusement possible loups et troupeaux,
une gageure? Pas pour les biologiste jurassien Jean Marc Landry qui lancé Montricher une
fondation oeuvrant dans ce sens.
Basée à Sion, celle-ci veut ouvrir une troisième voie entre protection des troupeaux et grands
prédateurs.
Le biologiste jurassien Jean-Marc Landry, spécialiste du loup et de la protection des troupeaux,
a lancé sa propre fondation. Son objectif: faire cohabiter de manière durable et sereine le
pastoralisme et les grands prédateurs.
Le biologiste jurassien Jean-Marc Landry, spécialiste du loup et de la protection des troupeaux,
a lancé sa propre fondation. Son objectif: faire cohabiter de manière durable et sereine le
pastoralisme et les grands prédateurs.
Etabli en Valais depuis 18 ans, le biologiste a, dès les premières apparitions de loups, proposé
des solutions de protection aux éleveurs. Sa fondation, présentée au public samedi à Montricher
(VD) et basée à Sion, veut ouvrir ce qu'elle considère comme une troisième voie entre la protection
du loup et celle des troupeaux: la cohabitation.
La fondation ambitionne de devenir un acteur majeur permettant de conserver activités humaines
et présence des prédateurs sur les mêmes territoires, où qu'ils se situent sur le globe.
"Des solutions existent, mais les mettre en place est un véritable défi", communique la fondation.
Pas des ennemis
Loups et moutons ne sont pas ennemis, bien au contraire, ils sont plutôt "tristes compagnons
d'infortune", estime la fondation. Si l'élevage se porte mal, la cause n'est pas le loup, même sil
en est devenu le bouc émissaire.
Le pastoralisme est aussi en voie de disparition. Comme le loup, il est une victime des
temps modernes, explique Jean-Marc Landry dans une interview accordée au Nouvelliste.
Le biologiste dit comprendre le découragement des éleveurs. Les premières dispositions n'ont
pas toujours donné satisfaction. Il admet que certains alpages devront être abandonnés, mais
précise que la diminution du nombre d'ovins et de bovins dans les alpages est déjà une réalité,
sans que le loup n'y soit pour quelque chose.
Collier répulsif sur les moutons
Les chiens ou les parcs ne sont pas toujours aussi efficaces que souhaité. La fondation travaille
sur de nouvelles solutions comme un système de bandes plastiques fixées à un fil électrique
qui rendent le loup méfiant ou un collier répulsif au cou des moutons. Le tir d'effarouchement
est aussi un outil.
La cohabitation avec le loup ne concerne pas que les troupeaux. L'homme est également
concerné. Jean-Marc Landry ne pense pas que le loup, seul ou en meute, soit dangereux pour
concerné. Jean-Marc Landry ne pense pas que le loup, seul ou
en meute, soit dangereux pour l'homme. "Mais la question
ne doit pas être taboue".
En Espagne ou en Italie, il arrive fréquemment que des loups
traversent des villages. "Il faut se préparer à une possible
proximité, voir dans quelle mesure la société accepte cette
éventualité".
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